Bactéries, candidoses, parasitoses, mycoses, bactéries, viroses, ils sont microscopiques mais nous pourrissent bien la vie, une suite d’articles viendront vous informer des contaminations qui peuvent changer l’équilibre de votre vie de façon insidieuse.
I. Quels sont les signes d’une contamination à Hélicobacter pylori ?
C’est une bactérie qui se développe dans l’estomac, un milieu particulièrement acide. Responsable d’une infection chronique de l’estomac, touchant la moitié de la population mondiale.
Dans de nombreux cas, les personnes atteintes ne s’en rendent pas compte. Il se passe parfois des années avant que des signes cliniques dévoilent une infection par Hélicobacter pylori. Plusieurs troubles tels : une sensation de brûlures d’estomac ou qu’il est trop rempli, des nausées, une diminution d’appétit, des rots fréquents, un goût désagréable dans la bouche ou encore des saignements de gencives peuvent faire penser à une possible atteinte. La bactérie conduit souvent à de l’inflammation. Celle-ci contribue à des gastrites, à la formation d’ulcères et augmente les risques de cancer de l’estomac.
Les petits conseils alimentaires primordiaux
- Éviter les épices, piments et autres poivres, les aliments acides, vinaigre, tomates, cornichons, agrumes, choucroute, sucres raffinés, épices, café, alcool, graisses frittes et autres produits industriels irritants pour la muqueuse.
- Limitez les aliments acidifiants pour l’organisme, protéines animales, céréales et glucides raffinés.
- Diminuer le thé, le chocolat, les boissons gazeuses, sodas et la menthe. Ne pas boire trop chaud.
- Consommer les crudités en milieu de repas. Ainsi ils seront moins irritants pour la muqueuse.
- Les jus de légumes pressés peuvent être d’une grande aide. Notamment le jus de choux ou de pomme de terre dont l’amidon opère comme un véritable pansement.
- Pour vous aider : certains Probiotiques, l’aloé vera, le figuier, boswellia , bromélaine, bicarbonate, certains minéraux alcalinisants, lentisque pistachier, argent colloïdal, extrait de pépins de pamplemousse…
- Mangez des légumes en quantité et variés, cuits à la vapeur douce de préférence, diminuez les crudités car ils peuvent être irritants pour les intestins.
- Mettre l’accent sur les aliments alcalinisants.
- Consommez des légumineuses en petites quantités en prenant bien soin de les faire tremper une nuit avant la cuisson pour activer la germination. Celles-ci sont riches en prébiotiques, surtout lorsqu’elles sont germées.
- Choisissez des aliments riches en acides gras à chaîne courte type huile de coco ou beurre cru bio non pasteurisé car ils possèdent des propriétés qui brisent les parois cellulaires du Candida.
- Privilégiez les céréales semi-complètes.
- N’oubliez pas les petits poissons gras, riches en oméga 3 ainsi que les crustacés, mollusques, coquillages et algues riches en minéraux. Les oméga-3 sont anti-inflammatoires et participent au bon équilibre du système nerveux.
- Utilisez le sel marin non raffiné
- On n’oubliera pas les produits laitiers animaux. En effet le lactose est le sucre du lait.
- Les produits raffinés et les gras saturés seront exclus.
- Supprimer également les produits alimentaires qui contiennent des levures et des moisissures.
- Bannir les céréales contenant du gluten. Celui-ci contribue en effet à d’hyperperméabilité intestinale.
- Éliminer les viandes non biologiques, riches en antibiotiques ainsi que tout aliment industriel type charcuterie.
- Arrêter la consommation de tabac et d’alcool qui engendre comme le candida une production d’acétaldéhyde, favorisant les addictions.
- En ce qui concerne les fruits, éviter ceux particulièrement riches en sucre. Préférez-les de qualité biologique et consommez-les plutôt vers 17h et seuls pour en diminuer l’acidité. Choisissez de préférence les fruits rouges, riches en antioxydants.
- Enfin, boire de préférence entre les repas de l’eau peu minéralisée et des tisanes qui sont alcalinisantes.
Se débarrasser de cette bactérie n’est pas chose aisée. Cela demande souvent d’associer des traitements classiques à base d’antibiotiques et des techniques naturelles pour renforcer l’action et perdurer dans le temps. L’alimentation et la gestion du stress sont indispensables si on veut obtenir des effets durables.
II. Quels sont les signes d’une contamination à Escherichia coli ?
C’est la bactérie Escherichia coli, provenant du tube digestif et des intestins qui est souvent à l’origine des infections urinaires et cystites.
Chez la femme, la distance entre l’anus et le méat urinaire est plus réduite, et le passage des bactéries s’en trouve facilité. Les hommes y sont moins sujets toutefois, ils peuvent présenter ce type d’infection à la suite d’une prostatite ou une urétrite. La majorité des cas de cystite sont causés par la bactérie Escherichia coli ou « E. coli ». Ce germe naturellement présent dans le tube digestif est le plus souvent inoffensif dans l’intestin. En revanche, il provoque une infection lorsqu’il arrive dans la vessie. Le changement de pH au niveau de la flore uro-génitale provoque une plus grande sensibilité aux infections, y compris la cystite. Le stress qui provoque souvent un affaiblissement des défenses immunitaires représente un facteur de risque favorisant l’apparition d’une cystite.
En outre, un dérèglement du microbiote, c’est-à-dire de la flore intestinale, peut aussi favoriser l’apparition d’une infection urinaire. En cas de constipation, la femme peut avoir plus de difficultés à vider sa vessie, favorisant ainsi la multiplication des bactéries à l’intérieur. Les personnes diabétiques sont plus susceptibles de développer une infection urinaire, dans la mesure où leurs urines sont plus favorables à la multiplication de bactéries en raison de la présence de sucre. Il est donc important de surveiller son taux de glycémie, d’éviter tous les sucres rapides et cachés.
En été, le corps se déshydrate plus facilement. Par ailleurs, on urine moins à cause de la chaleur, puisqu’on transpire davantage. Les bactéries trouvent donc un terrain favorable à leur multiplication dans une vessie qui n’est pas correctement vidée.
Pas d’affolement, il faut boire au moins 8 verres d’eau par jour en dehors des repas. avoir une bonne hygiène intime et bien entendu consulter votre professionnel de la santé. Il existe des compléments alimentaires naturels qui vont prévenir ce genre de problèmes. Les Phytogem Vessie travaillent sur l’appareil urinaire par le genévrier et l’airelle. L’argent colloïdal et le Citrus, extrait de pépins de pamplemousse ainsi qu’un probiotique complexe femme , viendront faire un travail pour changer votre terrain avec des conseils en nutrition.
III. Quels signes pour la contamination par le candida albicans ?
Lui, c’est un champignon qui fait partie intégrante de notre microbiote. La candidose est encore peu connue et pas toujours facile à diagnostiquer.
Notre flore intestinale est composée d’un écosystème complexe où doit régner un équilibre parfait. Or lorsque cet équilibre est rompu, les ennuis commencent. On parle alors de dysbiose. C’est le cas du candida, qui lorsqu’il se trouve en quantité excessive devient délétère pour l’organisme.
Le candida est très nocif pour plusieurs raisons. Il va rendre poreuse la muqueuse de l’intestin. On parlera alors d’hyperperméabilité intestinale. L’intestin abrite la plus grande partie de notre système immunitaire. Lorsque cet écosystème complexe est soumis à des déséquilibres, comme c’est le cas avec le candida, la porte aux inflammations et aux allergies est grande ouverte. Extrêmement résistant, ce champignon, a la capacité de se propager dans tout l’organisme. Il met ainsi à mal l’ensemble des flores, buccales, urinaires ou génitales. C’est ainsi qu’apparaissent certaines mycoses ou lésions cutanées.
Les causes sont nombreuses et multifactorielles. Rappelons qu’une infection se développe plus facilement sur un terrain fragilisé. Par ailleurs le candida se développe en milieu acide.
Ennemi numéro 1 : le sucre !
La première des causes à l’origine d’une prolifération du candida est l’alimentation. Une alimentation riche en sucre et d’une manière générale en glucides est propice au candida.
Ennemi numéro 2 : les antibiotiques, ou médicamentation en excès
Les traitements antibiotiques sont la deuxième cause de prolifération du candida, ainsi que d’autres traitements comme les anti-inflammatoires, les IPP, la chimiothérapie ou encore la pilule œstrogéniques.
D’une manière générale une mauvaise alimentation, une suralimentation ou un défaut de mastication augmentent le risque de voir proliférer le candida. Le manque d’exercice physique, le tabagisme, la constipation sont également des facteurs favorisants. Enfin tout ce qui conduit à un défaut d’équilibre contribue à la prolifération comme par exemple, les pollutions diverses, métaux lourds, carences en minéraux ou oméga-3.
Certains signes peuvent être évidents comme :
- des infections fongiques à répétition
- les compulsions éventuelles vers les aliments sucrés…
- Le candida commence par attaquer la muqueuse intestinale.
- Des signes d’hyperperméabilité, gaz, ballonnements, douleurs, constipation, diarrhées, démangeaisons anales, reflux acides, troubles du transit apparaissent fréquemment.
- Le système immunitaire se fragilise avec comme conséquences des infections ORL, maladies auto-immunes, allergies, problèmes articulaires …
- Les personnes souffrent souvent de fatigue chronique inexpliquée et de prise de poids incompréhensible.
- Les problèmes de peau, type acné, eczéma, psoriasis, champignons aux mains ou au pieds, sont fréquents. Infections gynécologiques (mycoses, pertes blanches et démangeaisons) et infections urinaires (cystites ou brûlures à la miction) sont récurrentes.
- Le candida entraîne également des dérèglements hormonaux car il montre une affinité pour la progestérone et des troubles circulatoires.
- Enfin on note souvent différents troubles psychiques (sautes d’humeur, anxiété, mauvais sommeil, manque de motivation ou irritabilité) ou cognitifs avec perturbation de la concentration et de la mémoire, parfois accompagnés de sensation de brouillard dans le cerveau.
Tout traitement anti-candida engage le consultant sur le long terme. Il doit de concert revoir totalement son alimentation et suivre un traitement pour éradiquer le champignon.
Soutenir le foie
Comme nous l’avons vu dans l’introduction, le candida produit de nombreuses toxines, favorisant ainsi la fatigue.
Il va donc être indispensable de soutenir le foie dans son travail de détox. Le naturopathe proposera en fonction de l’énergie vitale, radis noir, artichaut, romarin, chardon-marie ou desmodium.
Nettoyer les intestins
Le préalable avant de réparer l’intestin sera de le nettoyer à l’aide par exemple de charbon végétal, de psyllium ou encore de gel d’aloe vera.
Quelques huiles essentielles antifongiques comme l’origan compact, la sariette des montagnes, la cannelle, le tea tree, le clou de girofle ou le thym à thymol sont efficaces les Oleocaps santé intestinale sont très pratiques. En revanche, il est essentiel de demander conseil à un thérapeute car elles sont puissantes et peuvent être nocives. Leur utilisation doit être de courte durée et alternée car elles sont toxiques pour le foie.
L’irrigation du côlon consiste à nettoyer le gros intestin. Elle peut être intéressante pour éliminer les matières stagnantes. Celles-ci favorisent l’inflammation.
Réparer la muqueuse intestinale
La réparation de la muqueuse est une étape indispensable pour retrouver son intégrité. Ainsi cette phase assez longue, stoppera la pénétration des toxines dans l’organisme et réduira de fait l’inflammation. La glutamine, acide aminé et aliment préféré des entérocytes est préconisée. Ainsi que les protéines végétales Plant-fusion, et consommer du curcuma.
Restaurer la flore intestinale
Celle-ci a été perturbée par l’invasion du Candida. Il est donc nécessaire de la repeupler à l’aide de probiotiques. Plusieurs cures espacées seront nécessaires.
Supplémentation
Certains suppléments sont parfois nécessaires comme l’acide caprylique naturellement dans l’huile de coco. Celui-ci désagrège les parois cellulaires du Candida. La feuille d’olivier, le lapacho et la propolis possèdent des vertus antifongiques. L’extrait de pépin de pamplemousse est un antibiotique naturel. L’argent colloïdal est à la fois antiseptique et antimicrobien. La chlorophylle magnésienne est cicatrisante. Toujours à adapter à votre terrain.
Se recharger et reprendre une activité physique
La candidose entraîne souvent une grande fatigue. Dans un premier temps, Il est important de favoriser le repos. Certaines techniques comme le yoga, le Qi Gong, la relaxation ou les massages pourront être proposées. Lorsque l’énergie vitale sera revenue, une activité physique douce et adaptée sera recommandée, afin de renforcer le système immunitaire.
La gestion du stress et des émotions
Le stress affaibli notre système immunitaire et il est inflammatoire. Il entraîne un surcroît de cortisol, hormone hyperglycémiante qui augmente par conséquent le taux de sucre dans le sang. Travailler sur la gestion du stress et des émotions sera donc une priorité. Pensez à la cohérence cardiaque et l’EFT TPE.
Décodage biologique des bactéries
Outre la question de notre alimentation, il est toujours intéressant de s’interroger sur le sens de la maladie. Un champignon qui envahit l’organisme petit à petit et qui occasionne entre autres des démangeaisons comme une personne, le stress et les émotions peuvent aussi vous envahir.
En conclusion
L’éradication totale des champignons et bactéries nécessite un protocole minutieux. Il est essentiel d’adopter de façon définitive un mode de vie sain sans sucres pour se débarrasser des champignons opportunistes, retrouver un équilibre du microbiote et un bien-être digestif. Cette démarche nécessite de la motivation mais vous changera la vie. Nombre de produits cités sont à votre Boutique ou sur le site dont le lien figure ci-dessous.